Un appétit caché. [libre]

I'm **Invité** and you ? Invité

Le jour de s’installer à sa nouvelle maison arrivait. Cela faisait des mois que Jun attendait cet instant , cloîtrée chez elle. Aujourd’hui, elle allait pour la première fois aller à la pension Ineka en tant qu’élève.
Les abords du bâtiments principale étaient calmes. Vêtue d’une robe légère orange, la demoiselle entra tranquillement dans le hall. Là, il y avait nettement plus de monde. La jeune Segawa resta sur le pas de la porte, ses yeux foncés perdus dans la foule.

43. Ça fait bien longtemps que je n’ai pas affronté une telle foule…

D’un pas , pas sûr , la vampirette s’engagea dans l’immensité du hall, slalomant dans la masse. Des humains, des nekos , des vampires, des démons, des anges , des…. Lycans. Ça en faisait du monde. Les battements du cœur de Jun s’emballèrent. Sa soif. L’adolescente arrêta de marcher. Son désir. Elle baissa la tête. Sa convoitise. Jun posa sa main sur sa poitrine. Son envie. Son poing se serra. Sa pulsion. Ses canines déjà pointues gagnèrent encore un peu en longueur. Sa faim.

Ses années d’entraînement n’ont-elles servies à rien ?

Son besoin. Le sang coule dans toutes ses veines. 43. Tellement de nourriture à portée de main. Les lèvres ouvertes de Jun laissèrent place à sa mâchoire fermement serrée. Sa marche reprit, d’une cadence plus intensive. Il lui fallait un lieu désert pour tenter de calmer cette appétence. Une porte à l’autre bout du hall semblait tout à fait faire l’affaire. Jun n’y sentait aucune présence. En s’approchant plus près , la vampirette put lire « infirmerie » sur la porte. Il y avait aussi un post-it déclarant que la personne s’occupant des soins était absente pour un moment. Parfait ! Sans hésiter, la jeune Segawa saisit la poignée , ouvrit et se glissa à l’intérieur.

Dos à la porte, Jun resta un peu immobile. Les pulsassions de son cœur se ressentait dans tout son corps. Son sang bouillonnait. Il fallait s’éloigner de cette foule. L’adolescente entra dans une des chambres. Le lit , à quoi bon dormir ? Elle n’en a pas besoin. Jun s’assit sur le rebord de la fenêtre. La vue était assez bonne. La cour. Beaucoup de personne innocente, encore. Ses pulsions sanguinaires ne s’atténuaient pas. La demoiselle posa ses pieds sur le rebord et se recroquevilla.