♣. Pension IneKa
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 I BELIEVE, I CAN FLY.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Mary - Jane Livingston

I'm Mary - Jane Livingston and you ?


Messages : 315

Bourse : 391

Date d'inscription : 22/02/2010

Age : 28

Localisation : Depths of your despair



Feuille de personnage
Avertissements:
I BELIEVE, I CAN FLY.  Left_bar_bleue0/0I BELIEVE, I CAN FLY.  Empty_bar_bleue  (0/0)
Pouvoirs:
Symptôme:

I BELIEVE, I CAN FLY.  Vide
MessageSujet: I BELIEVE, I CAN FLY.    I BELIEVE, I CAN FLY.  EmptyMar 22 Juin 2010 - 19:08

Dimanche, fin de journée. Capryce soupira largement, en voyant les visages dépités de tous les élèves rentrer en trainant les pieds, contrastant assez admirablement avec leurs attitudes enjouées deux jours plus tôt. L’adolescente de son côté était tout à fait indifférente à l’ambiance nostalgique d’une fin de week end. De toute façon, elle n’irait pas en cours le lendemain. Se trouver dans une salle de classe était pour elle insupportable. Chacun trafiquaient ses sentiments, et l’hypocrisie qui régnait la mettait plus que mal à l’aise. D’autant plus qu’elle-même ressentait les véritables émotions de son entourage. Alors les minauderies et la gonflette de ses camarades, elle trouvait ça plus pathétique que rassurant. Et puis, un cours de plus un cours de moins, on ne la remarquait même pas, alors quitte à être invisible, autant ne pas être là du tout.

Alors pour passer le temps, elle se dirigeait vers les falaises adjacentes à l’établissement. C’était pendant le chemin qu’elle avait croisé tant de monde. Risible me direz vous, chacun se croyait plus intelligent que son voisin et c’est dans un esprit de compétition perpétuel que les adolescents se bousculaient en riant gravement au bord du gouffre. Pas vraiment sujet au vertige, mais pas particulièrement rassurée, Capryce se trouvait bien au milieu du chemin, et gravissait la petite pente en se maudissant à chaque pas d’avoir eu cette idée de vouloir entre apercevoir la vue de tout la haut. Maintenant qu’elle était à mi-chemin, elle n’avait qu’à continuer à avancer. Et puis, cela en valait peut être le détour.

Il n’était pas si tard que ça, vingt et une heure, peut être moins, mais déjà le ciel se teintait de dégradés rouge et orangé. Arrivée au point le plus haut de la falaise, la jeune fille s’était assise, laissant ses jambes se balancer doucement et dangereusement au dessus du vide. Finalement, elle valait franchement le cou cette vue. On apercevait le pensionnat, dont déjà les lumières commençaient à s’allumer. La ville commerçante, et les gens qui se dépêchaient de rentrer, retrouver leur famille, leur télé, leur chat, ou bien leur fantôme unijambiste de compagnie. Capryce, assise, surplombait toute cette agitation. Et pour une fois, une seule petite fois, elle était supérieure au reste du monde. Et, dans un élan de solitude et de sentiment de supériorité malsaine, elle se surprit à sourire, au vide qui menaçait, mais aussi à la vie, puisqu’en cette seconde, c’était un véritable tête à tête avec son existence qui avait lieu.

La solitude est bien le seul des interlocuteurs à écouter parler sans réprimer, ni même contredire. Alors, les cheveux volant péniblement au grès du vent, la jeune fille endimanchée, à la robe rose pâle asiatique, Capryce leva les yeux au ciel, et soupira. Des oiseaux passaient au dessus de sa tête en piaillant, saluant le soleil, avant de rentrer eux aussi dans leur propre habitat pour retrouver leur famille, sûrement pas de télévision, mais peut être un fantôme unijambiste, on ne sait jamais. Et puis elle vit une pie, avancer mollement. Si elle volait aussi haut, c’est qu’il ferait drôlement beau le lendemain. L’adolescente se réjouit. Puis elle plissa un peu les yeux. Etait ce vraiment une pie ?!



Dernière édition par Capryce Canterburry le Jeu 24 Juin 2010 - 10:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

I'm Invité and you ?

Invité


I BELIEVE, I CAN FLY.  Vide
MessageSujet: Re: I BELIEVE, I CAN FLY.    I BELIEVE, I CAN FLY.  EmptyMer 23 Juin 2010 - 23:33

"J'ai envie de voler."

J'avais lâché ça comme ça, d'un coup, sans raison particulière. Pourquoi? Parce que c'était le cas, tout simplement. Il était environ vingt heures. Etalée sur mon lit quelques secodnes auparavant, je me redressai brusquement avant de me lever pour aller ouvrir la fenêtre. L'air était frais, et une petite brise soufflait. Gabe se taisait. Peut être qu'elle n'avait simplement rien à dire. Je ne sais pas. Rajustant mon pyjama légèrement trop grand, je pris mon inspiration avant de me transformer complètement. Je maîtrisais de mieux en mieux la chose, maintenant. Excepté pour mes ailes. J'étais toujours incapable de les faire disparaître complètement sous forme humaine.

Je sautai sur le rebord de la fenêtre avant de prendre mon envol. Je regardai le sol qui s'éloignait alors que je m'élevai doucement vers les quelques nuages cotonneux qui semblaient filer au gré du vent eux aussi, tels des moutons rappelés par leur berger. Le pensionnat semblait minuscule, tout comme la ville. Les gens avaient l'air d'insectes se hâtant vers leur nid, ruche ou que sais-je. Certains restaient simplement là, probablement à discuter. Je les enviais un peu, je suppose. A part Gabe, je n'avais jamais vraiment eu qui que ce soit à qui parler.

Je montai encore de quatre ou cinq mètres en quelques battements d'ailes, savourant le souffle d'air qui ébouriffait mes plumes. J'aimais cette sensation, ce sentiment de liberté totale, ce moment de retour à moi-même et à ce que j'étais. Je repensai à tout ce que j'avais vécu jusque là. Ma rencontre avec Gabe, si on pouvait appeler ça une rencontre. Mon premier vol avec elle. Notre arrivée à Ineka. Tout cela se mélangeait dans ma tête et s'éparpillait doucement, comme une nuée de papillons effrayés par le bruissement d'une feuille. Mon esprit voletait d'un souvenir à l'autre, sans ordre particulier, tel une feuille portée par le vent comme je l'étais à cet instant.

"...oi ?"

La voix de Gabe me tira soudainement de ma transe. J'avais inconsciemment dérivé vers les falaises où une jeune fille en robe rose était assise. Je réalisai d'un seul coup la raison pour laquelle Gabe hurlait.

"BORDEL, MAIS TU FOUS QUOI ?"


Le vent était tombé, comme ca, sans prévenir. Je perdais de l'altitude et à ce rythme là...
BLAM.
Le choc me fit brutalement reprendre forme humaine. Fichu arbre, je ne l'avais pas vu. Enfin, je n'avais rien de cassé, c'était le principal. Je me relevai d'un bond et cherchai du regard mes pantoufles qui avaient voltigé lors de la collision. Une était à quelques mètres, mais je ne trouvais pas l'autre.
Revenir en haut Aller en bas

Mary - Jane Livingston

I'm Mary - Jane Livingston and you ?


Messages : 315

Bourse : 391

Date d'inscription : 22/02/2010

Age : 28

Localisation : Depths of your despair



Feuille de personnage
Avertissements:
I BELIEVE, I CAN FLY.  Left_bar_bleue0/0I BELIEVE, I CAN FLY.  Empty_bar_bleue  (0/0)
Pouvoirs:
Symptôme:

I BELIEVE, I CAN FLY.  Vide
MessageSujet: Re: I BELIEVE, I CAN FLY.    I BELIEVE, I CAN FLY.  EmptyJeu 24 Juin 2010 - 12:40



Spoiler:

Choc. La pie suicidaire se crasha contre un arbre, à quelques mètres de là. Son côté écologiste et protectrice des animaux comme Charlie the Unicorn l’obligea à se lever, pour voir si tout allait bien pour l’oiseau accidenté. Elle eut beau chercher, elle ne trouva rien d’autre qu’une pantoufle en tissus innommable. Elle la garda cependant pour continuer ces recherches. Une véritable amie des animaux n’abandonne pas si facilement. Avançant à petits pas, elle écartait les branches de l’arbre, qui avait vaguement des airs de saule pleureur. Capryce ne trouvait toujours pas quelque chose qui pourrait s’apparenter à un volatile en détresse. Elle était pourtant persuadée de l’avoir vue tomber par ici. En désespoir de cause, elle fit demi-tour, gardant à la main, la chaussure rose, sans vraiment y penser, est n’ayant comme seul projet pour celle-ci que de la mettre dans la boîte en carton usée par le temps qui se trouvait à l’entrée de l’établissement, sur laquelle était écrit avec un marqueur au bord de rendre l’âme ‘objets trouvés’.

L’adolescente opta pour rester quelques minutes, ou quelques heures de plus assise en haut de cette falaise. D’ailleurs celle-ci lui rappelait vaguement un monticule de pierre mondialement connu pour être l’habitat d’une colonie de lions aux allures de cartoon. Reprenant ses esprits, peut être un peu triste de ne pas voir de zèbres ou d’éléphants se prosterner devant sa silhouette chantant intérieurement les bienfaits d’une histoire de la vie, elle retourna sur son perchoir. Sur le chemin, elle croisa une jeune fille, à laquelle elle souri timidement, lui souhaitant du regard, une bonne soirée. Ce n’est que quelques secondes plus tard, qu’elle se retourna assez vivement. La nouvelle venue semblait assez banale. Des vêtements larges, certes, mais pourquoi pas après tout. Ses cheveux étaient sombres, assez courts, bouclés. Pâle comme tout, elle semblait chanceler au moindre de ses pas.

Et ce n’était pas qu’une impression. Elle se tenait sur un pied couvert d’un chausson rosâtre, et son second pied, lui nu, ne touchait pas le sol. On aurait put croire qu’elle ne trouverait jamais l’équilibre, et d’ailleurs Capryce était prête à parier qu’elle aurait déjà chuté une ou deux fois, si elle n’avait pas eu dans son dos, d’immenses ailes qui lui assuraient une absence totale de chute. De dos, elle avait vraiment une allure de flamant rose ivre. Bien que l’on n’ait aucune idée de comment on pouvait bien enivrer un flamant rose. En tout cas, l’adolescente s’éclaircie un peu la voix pour attirer son attention, de façon à ce qu’elle puisse lui parler.

« - Excuses moi ? Bonsoir, je crois que j’ai trouvé votre pantoufle. »

Il fallait avouer que comme rencontre, celle-ci battait tous les records. Pourtant pas vraiment déstabilisée par l’absurde de cette connaissance, elle lui tendit amicalement la chaussure. Après tout, elle devait en avoir besoin. Ceci étant dit, bien que la personne face à elle eut de magnifiques ailes noires dans le dos, la disparition de l’oiseau kamikaze ne s’expliquait pas. Dites, il ne serait pas temps qu’elle fasse le rapprochement ?

Revenir en haut Aller en bas


I'm Contenu sponsorisé and you ?




I BELIEVE, I CAN FLY.  Vide
MessageSujet: Re: I BELIEVE, I CAN FLY.    I BELIEVE, I CAN FLY.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

I BELIEVE, I CAN FLY.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♣. Pension IneKa  :: Poubelle du Forum-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit