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 Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy]

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Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy] Vide
MessageSujet: Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy]   Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy] EmptyDim 29 Nov 2009 - 16:03

    Le vent soufflait par rafales aujourd'hui, le ciel gris annonçait l'arrivée certaine d'une averse matinale. Ewilan avait toujours apprécié ce temps, surtout parce qu'il ne supportait pas le soleil, et ce même avant qu'il ne soit transformé en vampire. Et puis, ce qui était positif avec un temps pareil, c'était que les gens ne sortaient pas beaucoup de chez eux, à moins d'y être contraints. Qui disait moins de foule, disait aussi moins de sang s'écoulant dans de veines qui ne demandaient qu'à être croquées. En bref, ces nuages grisonnants et ce vent frais ne pouvait lui être que bénéfiques mais fallait-il encore qu'il parvienne à s'extirper à l'extérieur. Quitter sa chambre de bonne heure lui semblait être la situation idéale pour éviter d'avoir à croiser un tas de gens qui ne feraient qu'augmenter sa soif. Ça ne faisait que quelques jours qu'il était arrivé à la pension et ne connaissait donc de ce fait rien de ce lieu, il pourrait donc en profiter pour découvrir les alentours. D'habitude, il profitait de la nuit pour se balader puisqu'il lui était impossible de dormir. Son lit n'avait d'ailleurs pas été défait. Le jeune homme se dirigea tranquillement vers la salle de bain, saisissant au passage une serviette de bain et quelques vêtements propres. Il ne se cassait pas la tête pour s'habiller, jeans et T-shirt, quoi de plus banal. Il aurait également pu mettre un pull, mais jugeait cet « accessoire » totalement inutile puisqu'il n'était pas frileux du tout. Il enfila donc ses affaires préparées après qu'il ait pris sa douche et se tourna vers le miroir. Comme d'habitude, ses cheveux tombaient par mèches devant son visage, voilant de se fait une partie de ses yeux. Essayer de les coiffer était peine perdue, car même après un bon coup de peigne, ils finissaient par se remettre dans leur position initiale. Sous la lueur des néons de la salle de bain, sa peau paraissait encore plus blanche que d'habitude, mais étrangement, c'était aussi ce qui faisait sa beauté.

    C'est enfin lavé et habillé qu'il quitta sa chambre, au profit de l'air extérieur. Dans les couloirs, tout était silencieux, et pour cause : il n'était même pas sept heures du matin et il n'y avait pas cours aujourd'hui. Seuls quelques bruits de pas discrets résonnaient à une centaine de mètres plus loin, Ewilan les avait perçus grâce à son ouïe surdéveloppée. Et en effet, quelques minutes plus tard, il croisa une petite fille, âgée de onze ou douze ans. Le sang pur qui circulait dans ses veines lui chatouillait les narines et lui brûlait la gorge, mais il lui fallait résister et ne pas craquer si lâchement devant une victime si innocente. Il l'entendit longtemps s'éloigner, jusqu'à ce qu'elle fut trop loin, et le silence retomba. Perdu dans ses pensées, il avait emprunté un mauvais couloir et se retrouvait donc devant la cafétéria. Quelle ironie du sort ! Il aurait aimé pouvoir goûter aux plats qu'ils préparaient là-bas mais la nourriture humaine n'avait plus aucun goût pour lui. La seule chose qu'il pouvait manger, ou plutôt boire était du sang, de préférence humain. Celui des animaux pouvait peut-être calmer sa soif, il était semblable à de la terre, sans goût ni odeur, vraiment dégueulasse. Celui des hommes variait et avait quelque chose de particulier et d'exquis. Il lui était difficile de se sortir ça de ses pensées, il en avait besoin.

    Le couloir qu'il avait emprunté par erreur continua de lui jouer des tours, lui fit monter et descendre plusieurs étages, tous aussi semblables les uns que les autres. Qui avait donc pu construire un endroit si banal sans aucun point de reconnaissance ! Commençant à perdre son sang froid, il revint sur ses pas (ou du moins, c'est ce qu'il essaya de faire) et monta plusieurs dizaines d'escaliers avant d'arriver sur le toit. Il n'avait pas d'herbe sous ses pieds, ni d'arbres, mais au moins, il était à l'extérieur, n'était-ce pas le principal ? Il saisit une de ses cigarettes, autre drogue à laquelle il était habitué depuis bien longtemps. Son paquet était presque vide, il en avait d'autres cachés dans sa chambre (au cas où quelqu'un essayerait de les lui piquer). Sur l'emballage était inscrit la marque, mais aussi l'habituelle petite remarque : « fumer tue ». Cette inscription le fit sourire, sourire sans émotion qui dévoila ses crocs acérés. Le vent qui soufflait ce jour là semblait encore plus fort sur le toit. Ewilan s'approcha de la bordure, encore quelques centimètres et il tomberait. Non seulement il y avait du vent, mais aussi de la hauteur. De là-haut, on pouvait aisément distinguer les jardins et tout ce qui accompagnait la pension. S'il s'était jeté de là (s'il était toujours humain), il se serait aplatit comme une crêpe. La mort était-elle douloureuse ? Fallait-il encore qu'il puisse y goûter.

    Un bruit sourd raisonna dans ses tympans et faillit lui faire perdre l'équilibre. Il se rattrapa de justesse, manquant de tomber. Ewilan se redressa doucement, en tendant l'oreille. Le bruit était si fort que la chose qui l'avait provoqué devait se trouver tout près de lui, à quelques mètres peut-être. Il n'avait pas dû être attentif, sinon il s'en serait aperçu bien plus tôt. En ce concentrant, il pu entendre la respiration d'une personne, qui devait elle aussi se trouver sur le toit. Depuis combien de temps ? Aucune idée. Il ne se retourna pas tout de suite, faisant ainsi mine de n'avoir rien entendu.
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Rei Takeda

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MessageSujet: Re: Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy]   Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy] EmptyLun 30 Nov 2009 - 21:16

    Aujourd'hui, une journée comme les autres. Amy était allongée dans son lit et ce depuis dix petites minutes tout en fixant se maudit plafond qui attire toujours autant son « attention », sans raison. Il était 8h07, approximativement c'est l'heure habituelle à laquelle la jeune Feare se lève. Ce qui fait de cette journée au début identique aux autres jours. Le quotidien d'Amy a commencé au moment ou celle-ci a ouvert les yeux. L'étrange manie matinale de la jeune fille qu'est de fixer le plafond fait de ce matin, un matin comme tous les autres. Expliquer la manie d'Amy serait impossible. Comment expliquer qu'elle fixe le plafond pendant un temps variable de 5 à 15 minutes environ. Même elle ne pourrait l'expliquer, c'est comme une phase de « pré-réveille ». Incohérent et inexplicable comportement de sa part, mais nous avons tous notre part d'étrangeté. Non ? Bien sûr que si, heureusement pour elle cela ne se manifeste que le matin pour elle, à l'abris du regard est toujours plus préférable que devant quelques personnes. Cela engendrerait une certaine honte en effet. À la honte ! Chose qu'Amy déteste le plus au monde, sûrement. Enfin, d'un cas général, personne n'aime la honte en elle-même, cela provoque ce sentiment de gêne, cette impression d'être le centre d'intérêt de tout le monde ce qui vous rend terriblement mal à l'aise. Avec sa maladresse, il est sûr qu'Amy a connu ses quelques moments de honte - comme tout le monde - bien que rare elles peuvent rester marquante. On connait tout ça. Mais on ne connait pas forcément tout le fait de fixer le plafond sans savoir pourquoi, comment. Mais il y a quoi sur ce p*tain de plafond ? Bonne question à laquelle personne ni même Amy n'aura de réponse, sauf si rien vous suffit, bien que « rien » intrigue quant au fait qu'elle fixe habituellement se plafond. Rien, c'est une bonne réponse ça, simple et court. What else ? ♥️

    Son premier réflexe pour émerger doucement fut d'allumer sa radio et d'y mettre une musique de fond, douce et calme, le genre qu'on aime entendre au réveille car c'est agréable et vous sort en douceur d'un possible état de « coma ». La musique se met à raisonner calmement dans la pièce, le volume peut élever afin de ne pas brusquer le tout encore « dans le gaz ». De temps à autre, Amy a cette petite envie de sortir d'un état à moitié endormi en musique, c'est plus agréable. Chacun sa façon, d'autre préfère le genre calme et posé alors que d'autre sont plus du genre « gueulante » et bien « bourrin », non merci. Si vous êtes de ce genre-là, pour Amy vous avez un problème. Mais vous pourrez toujours dire que ça n'est pas vous qui fixait quotidiennement un plafond blanc pendant un certain temps. Après, on se demande qui est le plus bizarre. Amy, ou vous ? La question est difficile, on a tous une façon de voir et de faire. Mais si je t'appelais « la drôle », c'est marrant, tu ne trouves pas ?

    Les cheveux dans tous les sens et détachés lui arrivant deux ou trois centimètre en dessous des omoplates, le visage pur et naturel, la peau blanche - comme toujours - aucune cerne, une nuiset noire, l'absence de pantoufle - elle aime marcher à pied nue, elle aurait même aimé être africaine pour ne pas porter de chaussure, quelle idée stupide vous vous dites non ? - bref, le physique typique d'une jeune fille de 17 ans qui sort d'une nuit de sommeil sans rêves ni cauchemars. Une nuit paisible, loin des agitations possibles lors d'effroyables cauchemars, le genre traumatisant qui laisse d'atroces souvenirs déplaisants. Peut-être a-t-elle rêvée, mais dans ce cas elle ne s'en souvient pas et peut-être est-ce temps mieux. Après tout, un rêve reste un rêve et un cauchemars reste un cauchemars, mais les deux restent à la fois privés. De toute façon, savoir qu'Amy ait rêvé d'un chien qui parle ou d'un zombie qui lui mange la cervelle, dans les deux cas ça n'a rien de fascinant.

    Pendant ce temps, Amy était déjà entrée dans la salle de bain et passait à cet instant même sous la douche. Accès interdit vous vous en doutez bien, je ne vais pas le répéter à chaque fois tout de même, aucun intérêt, bien qu'il n'y ait aucun intérêt de le préciser - Excepté si vous êtes un obsédé mais c'est un cas à part. Toujours pendant ce temps, Amy est toujours sous la douche. C'est une fille ne l'oublions pas et cela devrait encore durer une petite dizaine de minute ? Rien d'excessif, cela fait à peu près vingt minutes qu'elle y est. Rien d'exorbitant en effet, sans bien sûr négligé le fait que c'est une file, je précise et appuie sur cette idée de « fille », au cas où.

    Passons tout ce qui est de la préparation de la coiffure, de l'habillement, du maquillage - bien que léger posé avec soin et délicatesse ce qui entraîne un temps long - puis le rangement de la salle de bain, assez en désordre après le passage de « La Tornade Amy », ça sonne bien non ? De plus, cela correspond entièrement au ravage causé par cette « tornade ». Une « tornade » qui ressemble à cendrillon en haillons avant et cendrillon en robe bleue après le passage dans la salle de bain. Une métamorphose évidente, mais qui ne fait pas d'elle une personne repoussante dès le réveille, n'abusons pas. Maintenant, la préparation finie. Il est environ 9h20. 9h20 - 8h07, je vous laisse faire les calculs.

    La lumière fermée, la porte fermée, la clef tournée deux fois et Amy sort toute pimpante de sa chambre en direction de.. Nulle part ? Amy se serait donc préparé pendant plus d'une heure pour ne même pas savoir ou se rendre une fois prête ? Il faut croire, c'Est-ce qu'on appelle être tête en l'air, ce qui correspond assez bien à Amy, il faut l'avouer. Mais soit, elle trouvera bien le moment venu. Sans but, la jeune Feare de contente donc de marcher d'un pas lent dans les couloirs de l'établissement, tournant une fois à droite, une fois à gauche, prenant des chemins par pur hasard. C'est une journée de hasard aujourd'hui - et cela elle vient de le décider là maintenant - le hasard la mènera à un lieu, peut importe l'endroit. Une pancarte attire son regard. Qu'est-ce donc ? Une simple pancarte me direz vous - après tout, un plafond blanc l'hypnotise alors pourquoi une pancarte ne pourrait-elle pas attirer son attention ? - une pancarte oui, mais pas blanche - heureusement, sinon là, on pourrait croire qu'Amy a réellement un sérieux problème - c'est l'écriture qui captive vraiment son attention. Alors ? Vous vous demandez qu'est-ce qu'il y a d'écris sur cette fichue pancarte « Accès au toit, Interdit aux élèves sous peine de sanctions » Le toit ? Intéressant. Interdit ? Encore plus intéressant. Sanctions ? Avec un « s » en plus ? Bien plus palpitant. Le hasard avait donc choisis de l'amener jusqu'à un endroit interdit et dit « dangereux » - si on est suicidaires oui. Étrange de hasard, hasard tu vas être aimé d'Amy, quelle bonne nouvelle !

    Des escaliers assez raides, brisés, sales et glissant : De quoi se casser une jambe entre autre. Une cage d'escaliers peut éclairés, mis à part par le fin filet de lumière qui émane du dessous de la porte qui donne accès au toit - ce qui ne rend pas les choses plus faciles. Les suicidaires pourraient très bien s'en tenir aux escaliers, même ici il y a sûrement de quoi se tuer - ou pas. Une fois arrivée, saine et sauve et sans être tombée - bravo Amy ! - Elle admire l'étendue du toit. Grand certes, mais remplis de cailloux. Alors, notre jeune Feare s'installe derrière la chose qu'on appellera « cabanon de l'escalier », s'asseyant sur le rebord du toit, les jambes dans le vide, se contentant d'admirer pleinement la vue, cheveux au vent.

    Après un long silence - sans compter le bruit du vent - un nouveau bruit se fit entendre. Le claquement de la porte. À croire que le hasard n'avait pas amené qu'Amy sur le toit, dommage, ça lui aurait fait sa part de distinction des autres pour aujourd'hui. Elle resta tout d'abord à sa place sans bouger, mais ne pouvant rester là sans savoir qui était la personne. Bien qu'elle ne pouvait savoir si c'était un autre élève ou alors quelqu'un qui travaille ici, elle décida toute de même d'aller voir. Une désagréable odeur se fit sentir : La cigarette. Non, Amy ne fume pas mais ce type-là, celui qui se tient debout au bord du toit, il fume. Qui est-ce ?

    Amy s'avança vers l'inconnu d'un pas très calme, sans chercher à être discrète. Elle marcha vers la personne.. Pourquoi au fait ? Aucune idée, mais elle trouverait bien le moment voulu, c'est-à-dire dans 43 secondes. Une fois devant lui, curieuse de savoir si c'était un simple élève, un surveillant ou autre. Elle se dit qu'elle n'avait rien à perdre a poser la question à cette personne. Encore de dos, elle ne discernait que les cheveux marron du jeune homme, ce qui ne change pas grand-chose. De dos, il peut très bien paraître plus vieux ou plus jeune que ce qu'elle croit. D'un ton calme, posé et agréable, Amy lui demandant en affichant un très fin sourire..

    « Excusez-moi. J'aimerais êtres sûre d'une chose, vous n'êtes qu'un simple élève ? »
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Lorsqu'on a rien d'autre à faire [Amy]

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